Mon dernier week-end ne me laisse pas insensible. Je revois ces beautés enrichissantes et décide donc d'en connaître une de plus !

Ce fût Chaumont, et l'air reposant de cet endroit m'a mené à vasciller entre les jardins, les cloîtres, les scultures, tout au long de la journée touchée par le soleil.

 

 

C'est beau, vous vous en doutez, c'est aussi calme, une douceur de parfum et de cet environnement.

Je passe d'un endroit à un autre, je découvre, je joue avec chacune des pièces, je reviens et repars, je m'enivre de ce lieu.

 

 

 

Un peu d'histoire

En 1465, Louis XI décide de faire brûler et raser le château de Chaumont uniquement pour punir Pierre d'Amboise qui s'est battu contre lui et le pouvoir royal (une histoire de biens publics). Il a pu tout de même retrouver ses terres et ce sont les descendants, Charles 1er et Charles II qui décidèrent de reconstruire le château, entre 1468 et 1510. La Reine de Médicis tombe amoureuse de ce château et l'achète en 1550 avant de le céder à la Reine Diane de Poitiers.  Il est dit qu'elle adorait se mettre sur le balcon dominant la vallée, et se montrer à son peuple. Tout comme elle aimait regarder longuement la Loire, ses embarcations et ses personnages du fleuve. Plus tard, après avoir passé entre les mains d'Henri de la Tour d'Auvergne, et d'Henri IV, il terminera son parcours à Paul de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan (village qui se situe face à Chaumont). Aujourd'hui, c'est une famille tout entière qui s'évertue à perpétuer cet avènement en continuant de l'entretenir et de recevoir un public afin d'honorer ce patrimoine.

 

 

 

LE FESTIVAL DU JARDIN

 

 

 

 

Il y a ces jardins multiples qui ont été conçus comme des tableaux végétaux.

Il faut vous se laisser glisser de cadres en cadres, d'images en images, pour avoir le sentiment de faire partie de ce décor éphémère.

Je le vois bien changer à chaque saison, découvrir un voile d'oranger pour passer au pourpre puis au blanc avant de revenir aux couleurs multicolores.

C'est une sorte d'histoire sans fin, où cette nature, ces tableaux, vous offrent une main pour revenir.

 

 

 

 

Mémoire de Victor Hugo, quelques vers :

"Jeanne et Georges sont là. Le noir ciel orageux 
Devient rose, et répand l'aurore sur leurs jeux ; 
Ô beaux jours ! Le printemps auprès de moi s'empresse ; 
Tout verdit ; la forêt est une enchanteresse ; 
L'horizon change, ainsi qu'un décor d'opéra ; 
Appelez ce doux mois du nom qu'il vous plaira, 
C'est mai, c'est floréal ; c'est l'hyménée auguste 
De la chose tremblante et de la chose juste, 
Du nid et de l'azur, du brin d'herbe et du ciel ; 
C'est l'heure où tout se sent vaguement éternel ; 
C'est l'éblouissement, c'est l'espoir, c'est l'ivresse..."

FESTIVAL INTERNATIONAL DES JARDINS

 

"Depuis 1992, le Festival International des Jardins est un laboratoire de la création contemporaine dans le domaine des jardins et de la création paysagère dans le monde. A la fois mine d’idées et pépinière de talents, le Festival redynamise l’art des jardins et intéresse le public et la profession en présentant de nouveaux fleurissements, de nouveaux matériaux, des idées et des approches novatrices."

Le Parc de 10 hectares des « Prés du Goualoup » créé en 2012 vous permettra de découvrir chaque année de nombreuses mises en scène, jouant avec la lumière du soleil et la lumière artificielle. Juste de la beauté.