SAMARA

 

SAMARA se trouve de façon limitrophe entre le Nord Pas-de-Calais et la Somme. 

Il s'agit d'un parc qui reconstitue l'histoire à l'époque de la Préhistoire. Nous pouvons y retrouver les différents métiers, les habitations, les matières et matériaux utilisés...

 

Ici, le forgeron, qui travaille le fer, le cuivre, l'étain et même l'or. Déjà à cette époque, nos ancêtres travaillaient beaucoup avec des pépites d'or ou de cuivre, qu'ils martelaient à froid, donc sans feu. Ils faisaient surtout les pointes des flèches, et des couteaux un peu plus tard. Tous les instruments nécessaires pour la chasse étaient donc fait en partie par le forgeron.

 

 

Le silex, l'ivoire, la pierre, étaient transformés, quant à eux, en outils tranchants. Le silex pouvait couper une peau d'animal, juste en la tranchant comme une tranche de jambon. C'est un très bon partenaire à emporter avec soi, pour sa facilité de transport et sa coupe assidue.

 

 

 

Le feu, une fois découvert, a rendu la vie quotidienne de l'homme ici bien simplifiée mais aussi bien évolutive.

Ainsi, plusieurs corps de métiers sont nés, tel le potier, le forgeron, le cuisinier...

 

L'osier est un saule qui se développe dans un milieu humide (près des rivières et dans les régions marécageuses). Les régions de prédilection du vannier sont la Picardie, les Ardennes et le nord-est de la France. Toutefois, le vannier était aussi amené à prendre la route pour écouler sa production ; il devenait alors un colporteur qu'on retrouvait partout en France.

Il sera très répandu et servira à la confection de paniers, de vans ou d'autres objets servant au transport ou au rangement. Le métier concerné est la Vannerie.

 

 

 

Parc préhistorique Samara (80) : reportage photo

 

Les reconstitutions d’habitats, restituées à partir de fouilles réalisées en Picardie, sont l’illustration à échelle réelle des données fournies par l’archéologie. Ces maisons permettent une immersion dans la vie quotidienne de nos ancêtres, habitants de notre territoire du Paléolithique à l’Âge du fer.

Chaque reconstitution représente une étape de l'évolution de l'Homme en Picardie : habitat nomade, premier habitat sédentaire, habitat des premiers métallurgistes, habitat Gaulois juste avant la conquête de Jules César. Fiable sur le plan scientifique, chaque habitat reste une reproduction hypothétique puisque les archéologues retrouvent peu de vestiges de ces époques lointaines. 

Les habitants vont aussi évoluer. De la simple peau d'animal ou fourrure, l'homme va apprendre à travailler avec la fibre et ainsi tisser et par la suite confectionner des habitations en toile.

C'est pas sorcier -NEOLITHIQUE, UN TOURNANT POUR L'HUMANITE

 

Énumération des différents types d'habitation :

 

• La tente du Paléolithique supérieur, recouverte de peaux de rennes ou de chevaux ;

 

• La maison du Néolithique Ancien (5 000 avant notre ère), le toit est réalisé en roseaux et en chaume. Les murs sont réalisés  d’un mélange appelé torchis à base d’argile et de matières végétales ;

 

• La maison de l’Age du Bronze (700 ans avant notre ère), les poteaux ne sont pas plantés dans le sol, la charpente est portée par une ossature de bois, posée sur une semelle de fondation. Elle est caractérisée par son toit à quatre pans et les pièces de bois sont reliées par des assemblages complexes réalisés à l’aide d’un outillage métallique ;

 

• La nouvelle maison gauloise (300 ans avant notre ère), La toiture à quatre pans culmine à 7,50 m. Avec ses 50 m² au sol, cette bâtisse de bois, terre et paille, compte parmi les plus grandes de la région. Les archéologues ont fait le choix d’une finition soignée, avec des bois équarris, un plancher et des murs peints.

 

Nous entrons petit à petit dans l'air de l'innovation. On utilise à bon escient les nouveaux matériaux, et encore aujourd'hui, rien à changer.

Et cependant, du silex au bois, ils ont tout de même traverser le temps...